Les raisons qui poussent à écouter un groupe sont aussi nombreuses et variées que les productions qui envahissent Internet chaque jour. Ce qui m’a amené à écouter Depravity Caused Addiction et son album « Human, adj : depraved by nature » ? C’est simplement, et je n’ai pas honte de le dire : leur nom ! Un nom qui claque, qui en dit long sur leur style et leur vision.
Il ne m’a pas fallu plusieurs écoutes de la galette pour décider d’en faire une chronique et de partager cette découverte avec vous. Voici du bon gros Death Metal made in France, bien gras, bien dégueulasse, politiquement incorrect et loin d’être musicalement ridicule.
(En bas de l’article un streaming complet et légal de "Human, adj : depraved by nature" est disponible.)
Ami de la poésie bonsoir. Plutôt que de vous faire une petite bio en guise d’intro, je vous invite à lire celle écrite par les membres du groupe (ici) parce qu’elle est bien meilleure que celle que je pourrais écrire.
La musique de DCA est un peu à l’image de la pochette de « Human, adj : depraved by nature » : glauque, froide, brutale et malsaine. Rien de bien surprenant pour du Brutal Death me direz-vous. Sauf qu’ici la mise en scène est bien soignée, les musiciens tiennent leurs rôles et les morceaux se structurent parfaitement. Après une courte intro que l’ont peut juger de dispensable mais qui est toujours sympa, c’est l’avalanche. DCA ayant tout de même pris le temps des présentations, entre violemment dans le vif du sujet avec des riffs lourds et puissants. Si parfois le tempo ralentit pour laisser la place à des mini-breaks comme sur « living Dead » avec un petit lead de basse excellent, la dominance reste aux blasts et aux fulgurantes accélérations.
Les résidents d’Evreux ne font pas de détail, vous l’avez compris. Les morceaux s’enchainent rapidement, avec toujours autant de vélocité et cette volonté d’écraser ce qui se trouve sur son passage. Côté son, c’est assez propre malgré tout, la production est bonne et le mixage parfait. Si certains titres peuvent évoquer Cannibal Corpse par la puissance qu’ils dégagent, je pense directement à « Fertile Plus » et « Beauty of Birth » il n’en reste pas moins que les américains ne sont qu’une influence. À l’écoute de « Purity live » on s’en aperçoit immédiatement, ce morceau est plus complet, il offre une palette plus large au style de DCA et peut, je dis bien peut, évoquer plus volontiers Deicide.
« Human, adj : depraved by nature » se pose en bel héritier du Death américain version gore et malsain. Un album de qualité dans son genre, fait par des musiciens qui connaissent bien le sujet, et qui possèdent une belle technique. Rien de révolutionnaire, certes, mais du très bon tout de même !
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En écoute : « Human, adj : depraved by nature »
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Shades of God.
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